Après le CPE

Publié le par Peronito

Il a suffit de quelques gazouillis printaniers d'émeutiers en herbe aux portes des facs pour arrêter net le lyrisme réformiste de notre cher premier ministre Domi de V. Soyons fair play pour sa personne, qui n'est certainement pas la cause première de la reculade ; le résultat reste quand même confondant...

On peut se consoler si l'on n'est ni jeune en recherche d'emploi, ni vieux qui craint le licenciement : le statu quo avantage ceux en place. Au pire, nous pouvons tous devenir fonctionnaires, c'est encore un secteur qui recrute quoi qu'on dise. Mais faut-il se résoudre à voir le pays devenir l'administration du monde, tandis que les industries se délocalisent ? Le plus confortable serait d'être une autruche socialiste, la tête dans le trou noir des avantages acquis et de la pensée économique nulle. Et puis c'est beau, c'est romantique ces jolies étudiantes chefs de manifs, cette fraternité du squat des universités! On peut se noyer dans la masse festive sans se faire des noeuds au cerveau. Ah le beau sentiment d'exaltation sans une once de réflexion lucide... Choix facile mais peu constructif : la lobotomie et la mort en somme. 

Moins reposant (et plus audacieux admettons-le), soutenir "malgré tout" ceux censés voir plus loin, même s'ils n'aboutissent pas : le villepinisme malgré l'échec. Voire le sarkozysme, qui dans l'affaire du CPE a si bien contribué à l'échec. L'espoir qu'un jour peut-être ça change doit faire oublier les mauvais résultats présents. Mais... si la solution était ailleurs ?

Le RDN vous le promet : la Démocratie Nationale, c'est l'assurance d'un monde plus beau où l'enfant caressera le tigre. Ce blog entend le montrer.

Publié dans France

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