L'alterlibéralisme d'Edouard Fillias fait long feu
Edouard Fillias et son groupuscule libéral jeuniste jettent l'éponge. Leur vaste blague se finit au placard, faute pour Alternative Libérale d'avoir su pipoter suffisamment de maires. Tirer sur les ambulances ne se fait pas : ils ont manifestement annoncé des chiffres "gonflés" - toutes les techniques marketing sont bonnes pour paraître crédible, mais là n'est plus la question. Simplement, la plaisanterie se finit en eau de boudin, par un appel dérisoire à voter Bayrou et une dénonciation de la "double oligarchie politique et syndicale" dans le plus pur style de leur nouvel idole. On notera d'ailleurs que contrairement au Bayrou d'il y a peu, ils n'associent pas une dénonciation des médias, et pour cause : la scandaleuse complicité des journalistes qui fit leur éphémère célébrité - à RMC mais aussi ailleurs - les aura amusés. Les journalistes eux-aussi se sont amusés à nous sortir Fillias, leur jeune politicard si caricatural dans sa gestuelle et ses airs pontifiants : de l'instrumentalisation réciproque en quelque sorte.
Exit donc Fillias, météorite distrayante de la période préélectorale. Exit aussi le libéralisme burlesque. Les jeunes d'AL finiront en club de réflexion de la nouvelle UDF et nous n'en entendrons plus parler. Bon débarras!